Les 6 mois de grossesse sont bientôt là, un cap qui était important pour moi au vue des complications des derniers mois. J'avais envie d'être positive et j'y ai cru très fort mais mon esprit s'est quand même protégé en étant plus détaché que pour ma première grossesse. Peut-être que c'est simplement l'effet "deuxième enfant" aussi.
Qu'importe les choses sérieuses commencent, j'ai fais les premiers achats, je commence à penser aux articles de puériculture que je vais garder du grand et ceux que je vais changer. Et hier mon mari me demande en plein repas : "Ca va tu ne stresses pas trop pour l'accouchement ?".
Cette question a eu l'effet d'une bombe. Elle n'était pas anodine. De quoi il me parle ? Quel accouchement ? Je vais accoucher encore ?!!
Il était clair après mon premier accouchement que PLUS JAMAIS je n'accoucherais. Il faut être maso pour avoir envie de revivre ça. Une moissonneuse batteuse qui te traverse le ventre. L'impression de ressortir vivante in extremis d'un abattoir. J'entends toujours dire des femmes que l'accouchement était le plus beau moment de leur vie, je ne me reconnais tellement pas là dedans. 28h de souffrance j'ai quand même vécu des moments plus sympa dans ma vie :D Tous les autres qui ont suivi l'ont été, mon fils a bouleversé ma vie et m'a rempli d'amour pour l'éternité mais l'accouchement j'ai préféré l'oublier, je vous en parlais ici.
Mais me voilà à réaliser que je vais devoir revivre ça. Je ne veux pas. Je ne me sens pas.
Je sais que chaque accouchement est différent, que ça peut bien se passer cette fois, que ça peut être plus rapide. Mais là tout de suite l'idée de revivre ça ne m'enchante pas une seconde.
Je suis incapable de regarder Babyboom depuis ce jour, incapable d'écouter quelqu'un parler d'accouchement. Je sais maintenant que j'aurais du accepter la visite de la psy après ce jour, j'avais gentiment refuser disant que de toute façon on ne m'y reprendra pas. Raté.
J'ai très hâte de me délivrer de la grossesse, cet état transitoire où mon corps me fait la misère. Mais malheureusement en 3 ans aucun chercheur n'a été foutu de trouver une solution pour que le travail se passe dans la joie et la bonne humeur avec des petits oiseaux qui chanteraient à côté de moi.
Alors il me reste 2 options : continuer à faire l'autruche et espérer un accouchement magique à la hauteur de la venue surprise de ce bébé ou bien menacer la sage-femme dès mon arrivée à la mat' pour une péridurale et une piqure de morphine. J'hésite.
p.s : Je n'ai AUCUNE amie qui n'a pas apprécié son accouchement, pour toutes ça s'est bien passé. Je ne veux pas faire peur à celles qui passeront par là pour la première fois, je parle juste de mon cas personnel ;) <3
Qu'importe les choses sérieuses commencent, j'ai fais les premiers achats, je commence à penser aux articles de puériculture que je vais garder du grand et ceux que je vais changer. Et hier mon mari me demande en plein repas : "Ca va tu ne stresses pas trop pour l'accouchement ?".
Cette question a eu l'effet d'une bombe. Elle n'était pas anodine. De quoi il me parle ? Quel accouchement ? Je vais accoucher encore ?!!
Il était clair après mon premier accouchement que PLUS JAMAIS je n'accoucherais. Il faut être maso pour avoir envie de revivre ça. Une moissonneuse batteuse qui te traverse le ventre. L'impression de ressortir vivante in extremis d'un abattoir. J'entends toujours dire des femmes que l'accouchement était le plus beau moment de leur vie, je ne me reconnais tellement pas là dedans. 28h de souffrance j'ai quand même vécu des moments plus sympa dans ma vie :D Tous les autres qui ont suivi l'ont été, mon fils a bouleversé ma vie et m'a rempli d'amour pour l'éternité mais l'accouchement j'ai préféré l'oublier, je vous en parlais ici.
Mais me voilà à réaliser que je vais devoir revivre ça. Je ne veux pas. Je ne me sens pas.
Je sais que chaque accouchement est différent, que ça peut bien se passer cette fois, que ça peut être plus rapide. Mais là tout de suite l'idée de revivre ça ne m'enchante pas une seconde.
Je suis incapable de regarder Babyboom depuis ce jour, incapable d'écouter quelqu'un parler d'accouchement. Je sais maintenant que j'aurais du accepter la visite de la psy après ce jour, j'avais gentiment refuser disant que de toute façon on ne m'y reprendra pas. Raté.
J'ai très hâte de me délivrer de la grossesse, cet état transitoire où mon corps me fait la misère. Mais malheureusement en 3 ans aucun chercheur n'a été foutu de trouver une solution pour que le travail se passe dans la joie et la bonne humeur avec des petits oiseaux qui chanteraient à côté de moi.
Alors il me reste 2 options : continuer à faire l'autruche et espérer un accouchement magique à la hauteur de la venue surprise de ce bébé ou bien menacer la sage-femme dès mon arrivée à la mat' pour une péridurale et une piqure de morphine. J'hésite.
= moi qui souffre sa mère |